Anecdotes
Comme dans tous pays, l'Irlande possède ses anecdotes. Des "saviez-vous que..." en passant par les curiosités. Bref, les bizarreries de Dublin et son pays, c'est ici !
Les Hommes-pancartes
Dans le Top 10 des métiers les plus étranges - et les plus ennuyants par la même occasion - j'ai nommé l'Homme-pancarte !
Vous en croiserez par dizaine à Dublin. Aux coins des rues plus ou moins fréquentées, ils se tiennent debout à longueur de journée, armés d'une pancarte fléchée. Il s'agit en fait de faire la promotion d'un restaurant, d'un café ou d'un magasin à proximité afin d'attirer la foule. |
La Police
À pied, à vélo, à moto, en voiture ou même à cheval, ils passent difficilement inaperçus vêtus de leur trench jaune fluo. Cependant, à bien chercher il est difficile de trouver leurs postes. En effet, la devanture ne présente qu'une légère enseigne "Garda", car c'est ainsi qu'ils sont appelé ici. Garda venant du gaélique Garda Síochána na hÉireann, littéralement "Les Gardiens de la paix d'Irlande".
À pied, à vélo, à moto, en voiture ou même à cheval, ils passent difficilement inaperçus vêtus de leur trench jaune fluo. Cependant, à bien chercher il est difficile de trouver leurs postes. En effet, la devanture ne présente qu'une légère enseigne "Garda", car c'est ainsi qu'ils sont appelé ici. Garda venant du gaélique Garda Síochána na hÉireann, littéralement "Les Gardiens de la paix d'Irlande".
Molly Malone
Personnage emblématique, son nom est chanté à tue-tête dans les pubs, Molly Malone est à coup sûr l'héroïne de Dublin.
Aussi appelée "Cockles & Mussles" (Des coques et des moules), c'est l'hymne officieux de Dublin, repris par de nombreux groupes dont U2 et The Dubliners. Une statue a été érigée en son honneur sur Grafton Street, alors renommée "The Tart with the Cart" (La prostituée à la charrette). Une légende urbaine est en effet née autour de ce personnage, où on la désignait à la fois marchande le jour et prostituée la nuit. On dit aussi que toucher sa poitrine, dévoilée par ce plongeant décolleté, porterait bonheur. |
À l'envers
Comme vous pourrez le lire dans la section Infos pratiques, en Irlande, on roule à gauche. Et oui, anciennement sous la dominance du Royaume-Uni, elle a conservé cette caractéristique. Nombreux sont les touristes qui se font avoir en regardant d'abord à gauche avant de traverser. Heureusement, les services publiques irlandais y ont pensé et c'est pourquoi vous trouverez des marquages au sol sur de nombreux passages piétons vous indiquant quel côté regarder. Encore faut-il savoir sa gauche de sa droite. Suivez la flèche !
Des mouettes !?!
Nombreux sont les touristes étonnés de croiser des mouettes en plein centre-ville. Et oui, il ne faut pas l'oublier, mais Dublin est l'une des rares capitales à avoir les pieds dans l'eau. Possédant un port, à quelques mètres du cœur de ville, ces oiseaux viennent en masse rendre visite à nos Dublinois en se posant sur les quais le long de la Liffey. |
Les Hommes-journaux
Polski ?
Si vous vous rendez en Irlande, ne soyez pas surpris de trouver de nombreuses épiceries polonaises. Il faut savoir que le polonais est la deuxième langue la plus parlée en Irlande devant le Gaélique. En effet, en 2004, l’Irlande et la Grande-Bretagne ont connu une vague de migration polonaise importante. Pas moins de 19.000 Polonais sont venus s’installer à plus ou moins long terme en Irlande, à la recherche d’une meilleure vie, au moment de l’entrée dans la Communauté Européenne. Une destination intéressante pour disposer d’un bon salaire et d’une expérience à l’internationale et réciproquement pour le pays, un apport d’une masse de main d’œuvre peu coûteuse. La situation économique de la Pologne s’étant nettement améliorée (La Pologne est classée en tête des pays économiquement dynamique) de nombreux immigrants sont retourné dans leur pays. Mais l’Irlande, à la quête d’une main d’œuvre qualifiée pratique la migration sélective et des établissements irlandais se rendent en Pologne pour la promotion de leur entreprise, en vue d’attirer de jeunes étudiants polonais.
Si vous vous rendez en Irlande, ne soyez pas surpris de trouver de nombreuses épiceries polonaises. Il faut savoir que le polonais est la deuxième langue la plus parlée en Irlande devant le Gaélique. En effet, en 2004, l’Irlande et la Grande-Bretagne ont connu une vague de migration polonaise importante. Pas moins de 19.000 Polonais sont venus s’installer à plus ou moins long terme en Irlande, à la recherche d’une meilleure vie, au moment de l’entrée dans la Communauté Européenne. Une destination intéressante pour disposer d’un bon salaire et d’une expérience à l’internationale et réciproquement pour le pays, un apport d’une masse de main d’œuvre peu coûteuse. La situation économique de la Pologne s’étant nettement améliorée (La Pologne est classée en tête des pays économiquement dynamique) de nombreux immigrants sont retourné dans leur pays. Mais l’Irlande, à la quête d’une main d’œuvre qualifiée pratique la migration sélective et des établissements irlandais se rendent en Pologne pour la promotion de leur entreprise, en vue d’attirer de jeunes étudiants polonais.
Clichés
Les irlandais sont tous roux, boivent constamment de la Guinness ou du Whiskey avec un shamrock coincé derrière l'oreille. Ils portent toujours un pantalon ajusté vert, un chapeau haut assorti et une grande barbe rousse. Bien sûr, leur pays ayant connu la misère et étant uniquement constitué de paysages agricoles, ils sont tous pauvres, vivent dans la quasi-famine et se nourrissent uniquement de potages à base de pommes-de-terre et d'agneaux. Pour se consoler de la misère et de la pluie battante qui tombe tous les jours, ils chantent à tire-larigot des musiques traditionnelles accompagnées d'une cornemuse irlandaise. Ils tâchent de se créer une vie meilleure en inventant des légendes et mythes où tous les hommes sont des farfadets et ne jurant que par Saint-Patrick. Je dis stop aux clichés, c'est vrai à la fin. Ils ne sont pas tous roux !
Les irlandais sont tous roux, boivent constamment de la Guinness ou du Whiskey avec un shamrock coincé derrière l'oreille. Ils portent toujours un pantalon ajusté vert, un chapeau haut assorti et une grande barbe rousse. Bien sûr, leur pays ayant connu la misère et étant uniquement constitué de paysages agricoles, ils sont tous pauvres, vivent dans la quasi-famine et se nourrissent uniquement de potages à base de pommes-de-terre et d'agneaux. Pour se consoler de la misère et de la pluie battante qui tombe tous les jours, ils chantent à tire-larigot des musiques traditionnelles accompagnées d'une cornemuse irlandaise. Ils tâchent de se créer une vie meilleure en inventant des légendes et mythes où tous les hommes sont des farfadets et ne jurant que par Saint-Patrick. Je dis stop aux clichés, c'est vrai à la fin. Ils ne sont pas tous roux !
Les pubs
C’est au Moyen-âge que sont apparus les premiers pubs. Dublin en comptait alors pas moins de 1500.
Cependant, suite à cette forte croissance le roi de l’époque a décrété une loi interdisant plus d’un pub par village, poussant alors à en fermer de nombreux. Un mouvement s’est créé, mené par les habitants de Dublin, qui ont commencé à ouvrir les portes de leur maison au publique pour venir boire un verre. C’est ainsi que les pubs – ou littéralement, Maison publique – sont nés. On en compte aujourd’hui un peu plus de 800 à Dublin. |
Le livre Guinness des records
C'est dans les années 1950, lors d'une partie de chasse, que Sir Hugh Beaver s'est demandé lequel du Pluvier doré et de la Gélinotte (Ndrl: races d'oiseaux) était le plus rapide. Ne trouvant la réponse nulle part, il s'est dit qu'il serait utile de créer un livre recensant toutes les réponses aux questions que l'on pourrait se poser dans les pubs. Un peu plus tard, Sir Beaver rencontra l'athlète Chris Chataway qui, appréciant son idée, lui suggéra l'adresse d'une agence de recherche des faits avec laquelle il commença à rédiger ce qui deviendra le livre Guinness des records. Le premier exemplaire fut édité en 1955. |
Mais alors pourquoi "Guinness book" et non pas "Beaver book" ?
Et bien il y a deux raisons à ce fait. Tout d'abord, on dit que lorsque Sir Beaver a commencé à débattre sur la comparaison des oiseaux il se trouvait autour d'un verre entre amis dans un pub (Je vous laisse deviner le contenu). La deuxième raison est que ce cher monsieur n'était autre que le directeur de la brasserie Guinness et il décida alors de donner son nom au livre.
Et bien il y a deux raisons à ce fait. Tout d'abord, on dit que lorsque Sir Beaver a commencé à débattre sur la comparaison des oiseaux il se trouvait autour d'un verre entre amis dans un pub (Je vous laisse deviner le contenu). La deuxième raison est que ce cher monsieur n'était autre que le directeur de la brasserie Guinness et il décida alors de donner son nom au livre.
T'en fais deux ou quatre ?
Cette question un peu absurde renvoie à une coutume très forte chez les Français ou les Italiens: se faire la bise. Cependant, ça n'est absolument pas d'usage de se faire la bise entre Irlandais, quelque soit sa relation avec l'autre. Une bonne poignée de main est bien suffisante, parfois accompagnée d'une étreinte, rapportée du continent Américain. Au moins ça nous évitera ce genre de situation :
Cette question un peu absurde renvoie à une coutume très forte chez les Français ou les Italiens: se faire la bise. Cependant, ça n'est absolument pas d'usage de se faire la bise entre Irlandais, quelque soit sa relation avec l'autre. Une bonne poignée de main est bien suffisante, parfois accompagnée d'une étreinte, rapportée du continent Américain. Au moins ça nous évitera ce genre de situation :
Le gâteau ! Le gâteau..!
Etant née en juillet, j'ai eu l'occasion de fêter mon anniversaire en Irlande. Ayant voulu l'arroser avec mes colocataires Irlandais, en bonne française j'ai rapporté un gâteau et une bouteille. Lorsque j'ai commencé à couper les parts, ils m'ont regardé en rigolant et on commencé à comparer mon geste à une tradition espagnole d'offrir son gâteau lors de son anniversaire. En fait, j'ai appris que ça n'étais pas d'usage en Irlande d'offrir son propre gâteau lors de son anniversaire mais plutôt de se le faire offrir ou mieux, évidemment, de sortir dans un pub et de se faire offrir la tournée pour une bonne pinte de bière ! |
Mac ou Mc ?
Bon nombre de personnes auront noté la subtilité de l'épellation du nom "Mac" différent en simple "Mc". Mais savez vous pourquoi certains s'écrivent avec un "a" et d'autres non ? Et bien il s'agit simplement d'une question de religion. En effet, j'ai appris au cours de mon séjour que "Mac" était utilisé pour les familles protestantes, à l'inverse de "Mc" qui rassemble les catholiques. |
Ice cream man
Vous vous rappelez sûrement de ces films américains des années 90 où l'on voyait des enfants courir dans les rues de leur quartier après les camionnettes bleues, blanches ou rouges des marchands de glace ambulants. Déçus de ne pas avoir le même en France, il n'y à pas besoin de traverser des milliers de kilomètres pour pouvoir en profiter. En Irlande aussi le "ice cream man" existe ! Dans les quartiers en périphérie de la capitale surtout, on peut entendre la petite mélodie annonçant son arrivée pour courir acheter sa traditionnelle glace irlandaise. D’ailleurs si vous ne la connaissez pas encore, la traditionnelle glace irlandaise est en fait unique. Sur un cône gaufré surplombe une crème légèrement vanillée de couleur blanche. Le goût change par un simple filet de sirop.
Dans certaines régions reculées de l’Irlande, on peut également croiser un "Milk man" venu livrer les bouteilles de lait aux porches d’entrée. Comme quoi, ce n’est pas qu’aux Etats-Unis que ça existe !
Vous vous rappelez sûrement de ces films américains des années 90 où l'on voyait des enfants courir dans les rues de leur quartier après les camionnettes bleues, blanches ou rouges des marchands de glace ambulants. Déçus de ne pas avoir le même en France, il n'y à pas besoin de traverser des milliers de kilomètres pour pouvoir en profiter. En Irlande aussi le "ice cream man" existe ! Dans les quartiers en périphérie de la capitale surtout, on peut entendre la petite mélodie annonçant son arrivée pour courir acheter sa traditionnelle glace irlandaise. D’ailleurs si vous ne la connaissez pas encore, la traditionnelle glace irlandaise est en fait unique. Sur un cône gaufré surplombe une crème légèrement vanillée de couleur blanche. Le goût change par un simple filet de sirop.
Dans certaines régions reculées de l’Irlande, on peut également croiser un "Milk man" venu livrer les bouteilles de lait aux porches d’entrée. Comme quoi, ce n’est pas qu’aux Etats-Unis que ça existe !
Les origines
Outre les Vikings (cf. Dublinia), de nombreux peuples sont venus marquer l'histoire de l'Irlande mais aussi de Dublin, y apportant un mélange d'origines qui s'observe encore aujourd'hui, que ce soit dans les noms (noms des rues par exemple) ou dans l'architecture.
À commencer par les Celtes, vers 700 av. JC on conserve le nom gaélique moderne de la ville: "Baile Átha Cliath" signifiant littéralement "Ville du gué aux haies de roseaux" qui se réfère donc aux premiers habitants Celtes sur la rive Nord de la Liffey.
Du XIIème siècle, on observe les trois géants architecturaux que sont le château, l'église Christ Church et la Cathédrale St Patrick. Débutés sous l'occupation Normande, ils seront achevés sous domination britannique huit siècles plus tard, conservant ainsi les travaux Victoriens.
Outre les Vikings (cf. Dublinia), de nombreux peuples sont venus marquer l'histoire de l'Irlande mais aussi de Dublin, y apportant un mélange d'origines qui s'observe encore aujourd'hui, que ce soit dans les noms (noms des rues par exemple) ou dans l'architecture.
À commencer par les Celtes, vers 700 av. JC on conserve le nom gaélique moderne de la ville: "Baile Átha Cliath" signifiant littéralement "Ville du gué aux haies de roseaux" qui se réfère donc aux premiers habitants Celtes sur la rive Nord de la Liffey.
Du XIIème siècle, on observe les trois géants architecturaux que sont le château, l'église Christ Church et la Cathédrale St Patrick. Débutés sous l'occupation Normande, ils seront achevés sous domination britannique huit siècles plus tard, conservant ainsi les travaux Victoriens.